L’avenir du quinquennat

Hollande tristounet

François Hollande le 15 octobre en visite en Afrique du sud. (Sipa)

Au moment de la nomination du gouvernement Valls II, les commentateurs politiques examinaient les différentes options constitutionnelles de François Hollande pour sortir de la crise. Soulignons l’inhabituelle bienveillance desdits commentateurs souhaitant trouver la meilleure solution pour le Président. Ceci dit, par paresse ou par malveillance, on finissait toujours par retomber sur « ne rien faire » ou « se faire jeter de gré ou de force de l’Élysée ». Depuis, Manuel Valls a joué le jeu très risqué de la question de confiance – ce à quoi il n’était d’ailleurs pas obligé – dans l’espoir d’asseoir sa légitimité. Le pari était à double tranchant puisqu’il pouvait aussi bien en sortir la tête haute que les pieds devant. C’est finalement la queue basse que le Premier Ministre a quitté le Palais-Bourbon: l’abstention d’une trentaine de socialistes et le vote négatif de la moitié des écologistes a officialisé le malaise de l’exécutif et le fait que le paquebot de la majorité s’est transformé en deux ans en une frêle barque. Nous allons donc nous aussi nous prêter au jeu de la solution miracle, pour Hollande, et surtout pour la France. Lire la suite