Le Don Quichotte qui cache la forêt

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Source : François Guillot / AFP pour Le Monde. Résultats du vote du 19 Novembre sur la prorogation de l’état d’urgence.

Alors qu’on tente actuellement de mettre en place au Bourget un modèle mondial de la sobriété, les jours suivants les attentats ont été l’occasion de la démonstration à outrance. Si l’on peut concéder qu’il a existé un besoin libérateur de s’exprimer sur ce qu’on a vu, entendu et parfois même vécu, beaucoup de blogueurs, artistes ou simples internautes se sont laissés aller à la production de discours élyséens sur ce que les terroristes ont essayé de mettre à bas (« notre » jeunesse, la joie de vivre, l’insouciance, les soirées entre amis, la musique, etc.) mais aussi sur « l’incroyable capacité de la société française à se souder face à la barbarie ». Tel a été le sens de l’initiative du Monde de publier un portrait des 130 victimes ou de l’hommage national des Invalides, bien plus émouvant qu’honorant, qui aura sans doute plu à ceux qui veulent donner du sens à ce qui n’en a pas. Chacun est invité à mettre en scène sa compassion, sa souffrance et son courage et à devenir un Don Quichotte parmi soixante-cinq millions d’autres. Il n’est pas difficile de jouer les matamores, un verre à la main, face à quelques morts et fugitifs, mais il faudra beaucoup de constance pour faire bonne contenance face à des centaines, peut-être des milliers d’autres, bien vivants et prêts à faire feu. Le plébiscite national qui a émergé et que certains commencent à regretter autour du « pacte de sécurité » semble malheureusement dévier de cette posture.

Source : lanouvellerepublique.fr

Car le Don Quichotte en chef de toute cette histoire est bel et bien François Hollande. Il s’agite, visite toutes les chancelleries et brasse du vent et des mesures sécuritaires pour éviter à tout prix de laisser le souvenir du chef d’Etat qui aurait fait entrer le terrorisme en France. Certes, il fut digne durant la période des attentats à proprement parler et non moins réactif. Mais à peu près n’importe quel Président de la République l’aurait été à sa place (même Sarkozy l’a été avec les attentats de Mohammed Merah). Sa demande d’accrocher des drapeaux français aux balcons relève elle d’un chauvinisme mal placé. Le drapeau est un objet d’identification à la fois du pays et de la République. Il est donc pertinent de l’afficher lors de matchs de football internationaux et aux frontons des mairies. L’argument de reprendre ce symbole au Front National fait donc fausse route dans la mesure où ce parti en fait un usage de revendication, d’affichage identitaire, afin de marquer sa différence avec les étrangers présents sur le territoire et dont on souhaiterait le départ. L’objectif de souder la population derrière un symbole pouvait faire sens lors des fêtes républicaines de la fin du XIXe siècle pour solidifier l’identification nationale dans les esprits. Cela avait également beaucoup de sens quand les monuments du monde entier se sont mis aux couleurs françaises. En France aujourd’hui, cela a donc à peu près autant de sens que d’agiter un drapeau français lors d’un match OM-PSG (pour bien rappeler à ceux d’en face qu’on est tous Français). Quant au reste, quelques terroristes courent toujours dans la nature près d’un mois après la vague d’attentats et celle des mesures n’a pas convaincu beaucoup de juristes. Par exemple, la déchéance de nationalité des binationaux nés Français et condamnés pour terrorisme – qui ne concernerait qu’un nombre extrêmement réduit d’individus – consisterait simplement à repasser nos brebis galeuses à d’autres pays, probablement les ceux du Maghreb déjà peu vernis en la matière (la Tunisie et la Libye nous disent merci), ce qui nous dispenserait de nous questionner sur la radicalisation de jeunes Français, créerait une distinction entre Français uninationaux et binationaux (en quelque sorte « moins » français) et ne serait pas très Charlie alors qu’il est largement question à la COP21 de solidarité internationale envers les pays en développement. Dans son discours au Congrès, François Hollande a annoncé également vouloir constitutionnaliser cette possibilité de déchéance des binationaux, afin d’éviter de se voir retoqué par le Conseil Constitutionnel (il pourrait toujours être rappelé à l’ordre par la Cour Européenne des Droits de l’Homme). C’est évidemment une proposition complètement démesurée – on ne fait pas rentrer dans une constitution autre chose que les valeurs directrices d’un système politique ainsi que son organisation – et il serait sans doute plus judicieux de se questionner sur les raisons d’un tel risque de censure. Le Président en profiterait également pour constitutionnaliser l’état d’urgence, sous motif que la loi qui le régit date de 1955, « à une époque où il n’y avait pas de téléphone portable [et où on ne pouvait donc pas ordonner leur mise sur écoute] ». On se demande donc pourquoi la loi Macron n’est pas déjà dans la Constitution … A ce sujet, il faut lire cet article du juriste Olivier Beaud sur le risque du mélange entre état d’exception et droit commun (Olivier Beaud : « Il ne faut pas constitutionnaliser l’état d’urgence »).

Hollande Congrès

Source : REUTERS/Michel Euler/Pool pour L’Express. François Hollande en chemin pour la salle du Congrès le 16 Novembre.

Or, on voit déjà les premiers abus de cet état d’urgence qui pourrait être étendu à plus de trois mois. C’est par exemple une femme traumatisée par l’intrusion de policiers chez elle pour une perquisition expédiée en cinq minutes, dont l’un d’eux a expliqué que « de toute façon, on est en état d’urgence, on fait ce qu’on veut ». Ou encore un catholique pratiquant et un aveugle assignés à résidence pour « islamisme radical », et des enfants terrorisés, voire blessés lors d’opérations policières, parfois avec des erreurs d’adresse … Et quand il est fait état d’assignations à résidence dans les milieux zadistes et altermondialistes, parmi lesquels des maraîcher bio dordognots, on ne peut qu’abonder dans le sens de Montesquieu quand il écrit dans L’esprit des lois que « c’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ». Aucune autorité politique ou policière, si elle ne connaît pas de bornes, ne se régulera de son propre gré. Si cela était par miracle le cas, ces despotes éclairés laisseraient par la force des élections de bien trop grands pouvoirs à leurs successeurs.

Les velléités de surveillance de la population ne semblent à présent plus avoir de limites. Si la ministre du Numérique paraît avoir retrouvé un peu de sang-froid en abandonnant l’idée d’une interdiction du wifi public ou partagé ainsi que des réseaux TOR, elle semble en revanche vouloir exiger des éditeurs de services de messagerie qu’ils communiquent leurs clés de chiffrement, une mesure pour abolir l’anonymat sur internet franchement irréaliste. De plus, le gouvernement a demandé au Conseil d’État de vérifier la conformité légale de propositions préventives telles que la privation de liberté ou la rétention d’individus radicalisés – ou à défaut ayant déjà purgé une peine pour terrorisme – ainsi que leur assignation à résidence avec bracelet électronique, mesures largement raillés quand elles avaient été proposée par MM. Wauquiez et Sarkozy, pour leur caractère irréalisable, contraire au principe de la surveillance qui veut que les personnes surveillées ne le sachent pas, contraire à la loi de 1955 qui permet les assignations à résidence mais pas la création de centres de rétention et enfin pour son effet répulsif vis-à-vis des jeunes partis faire le djihad et dont l’expérience traumatisante en Syrie ou en Irak les pousserait à revenir en France. Quant à la proposition de constitution d’une garde nationale comme durant la Révolution Française, elle ne sera bien évidemment ni assez nombreuse, ni assez armée face à des kalachnikovs et jamais au bon endroit au bon moment. En résumé, un gâchis d’argent monumental en perspective. Rares sont les fois où le qualificatif de n’importe quoi s’applique sans exagération à une politique publique.

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En matière de prévention du terrorisme, l’idée que l’on ne peut condamner sans avoir été jugé coupable doit rester la règle (rappelons tout de même que l’apologie ou la préparation d’acte terroristes sont des motifs d’inculpation, pas le séjour en Syrie, sinon quelques parlementaires français pourraient connaître quelques désagréments). Si tel n’était pas le cas, nous donnerions libre cours à l’arbitraire dont nous pensions nous être débarrassés il y a deux siècles. On ne peut qu’avoir un goût amer de voir les autorités françaises reproduire les erreurs des autorités américaines dont on a pu en quatorze ans explorer les dérives, à savoir l’espionnage de la NSA ou Guantánamo, même si Barack Obama n’est absolument pas prompt à les corriger. Le flicage de la population initié officiellement par la loi sur le renseignement s’accompagnera sûrement d’un développement de la vidéosurveillance, pudiquement appelée « vidéoprotection », utile pour retrouver les terroristes, un peu moins pour les empêcher de passer à l’acte, surtout s’ils sont suicidaires. Surveillance de notre activité informatique pour le gouvernement, surveillance de nos mouvements aux alentours des écoles comme le propose Valérie Pécresse et qui sera sûrement reprise par le futur gouvernement de droite. Bientôt sans doute des caméras tous les vingt mètres ou dans les entreprises, le tout chapeauté par des sociétés de sécurité privées. Bientôt des personnes innocentes bien que peu sympathiques incarcérées, dans des conditions qu’on ne suppose même pas au niveau de la prison des Baumettes, où l’on pourra pourquoi pas « poser la question ». Le tout justifié par la « guerre » contre le terrorisme, en négligeant au passage de souligner qu’on ne fait pas la guerre à une notion ou à des grappes d’individus souhaitant « juste » semer le chaos (argument rhétorique utile pour un gouvernement afin de souder une population dans une politique volontariste mais dangereux quand il est à ce point injustifié et institutionnalisé). Tout cela n’est que suppositions, mais les conditions sont déjà là. Aujourd’hui, qui ose encore dire qu’il n’a rien à se reprocher mais qu’il ne souhaite pas pour autant se faire surveiller ? Imaginez un seul instant avoir Bernard Cazeneuve derrière votre épaule, à regarder tout ce que vous faites sans rien dire tant que vous ne commettez pas de crime. Cela ne serait pas supportable plus de cinq minutes. Dans nos sociétés occidentales où on pense pouvoir faire des guerres sans morts, la peur de se voir ainsi frappé par la violence djihadiste justifierait n’importe quelle dénégation d’humanité à celui qu’on considère comme une menace et in fine la construction de puissantes prisons mentales. La sécurité est le premier devoir de l’Etat, pas la première des libertés.

De surcroît, en expliquant qu’on ne devait chercher « aucune excuse sociale, sociologique et culturelle [aux terroristes] », Manuel Valls a non seulement prouvé qu’il n’avait pas assez de vocabulaire pour comprendre la différence entre « excuser » et « comprendre », mais il s’est en plus abaissé au niveau tout sécuritaire de la droite, qui ne peut aboutir à une éradication du crime et de la délinquance à long terme en ne s’attaquant pas à ses causes (et encore une fois, personne ne sous-entend qu’il faudrait arrêter de punir les criminels et les délinquants, et a fortiori les terroristes. Il s’agit simplement de savoir si l’on préfère la sécurité ou le sentiment de sécurité). La gauche s’était jusque-là abstenue de telles mesures et d’un tel discours pour deux très bonnes raisons : cela donne du grain à moudre à une extrême-droite qui s’en trouve légitimée, et ce n’est pas efficace pour lutter contre le terrorisme. A peu près tous les individus impliqués étaient déjà dans le viseur des services de renseignement (sauf sans doute Jawad), et les attentats n’ont pu avoir lieu que parce que leur dangerosité avait été mal évaluée. Dans ce cas, il est besoin de davantage de moyens et d’effectifs formés dans le renseignement, de coopération entre les services de renseignement d’Europe et même du monde entier et de lutter contre les organisations djihadistes du Levant, mais certainement pas d’organiser une surveillance généralisée de la population, d’occulter les atteintes à l’État de droit par des mesures flamboyantes et d’envoyer les citoyens jouer les héros et les policiers les cow-boys face à des courgettes bio. Tâchons de voir les menaces là où elles sont et pas dans de simples ersatz : comme le disait très justement Julien Bayou, porte-parole d’EELV, les gouvernements paraissent mettre un point d’honneur à s’attaquer non pas à la menace mais à son ombre [1].

Le ministre du pétrole saoudien, Ali Al-Naimi, au Bourget (Seine-Saint-Denis) pour la COP21, mardi 8 décembre 2015.

Source : JACKY NAEGELEN / REUTERS (le ministre saoudien du pétrole à la COP21) in « COP21 : qui sont ces trolls qui ont empêché Laurent Fabius de dormir » sur francetvinfo.fr

Pourtant, le Don Quichotte en chef cache mal une forêt composée de centaines d’arbres fossilisés. Il s’agit par exemple des tous les États incapables d’avoir vu le danger Daesh se profiler. Incapables aussi d’être intervenus en Syrie, échaudés par les précédents afghan et irakien et tombant dans les pièges tendus par Vladimir Poutine, faisant grimper par la même le ressentiment des populations locales et le compteur de morts. Aujourd’hui, les gouvernements imaginent toujours que Daesh finira par s’effondrer par lui-même, mais au prix de combien de morts, de tortures, de viols ou de défenestrations, et au prix de combien de jeunes recrutés et formés pour répandre la terreur ? Il ne s’agit certes pas de débarquer en Irak tambours battants, qui plus est sans les États-Unis, mais la stratégie des bombardements ne porte pas franchement ses fruits, et une étude des risques et des bénéfices d’une implication plus approfondie au Moyen-Orient doit être menée. Que dire aussi des pots cassés que nous payons actuellement pour avoir établi un espace de libre-circulation européen sans avoir pris la peine d’unifier nos services de police et de renseignement ? Nous aurions bien des raisons de nous insurger si les autorités françaises perdaient la trace des individus radicalisés à chaque fois qu’ils passaient d’une région à une autre.

Pour continuer le parallèle avec la COP21, nous ne pouvons que constater l’incapacité des politiques et des entreprises à s’intéresser à un enjeu qui sera bientôt plus important que le terrorisme et le Front National réunis. Malgré un affichage de bons sentiments et un volontarisme non négligeable de François Hollande qui mènera peut-être au fameux accord « contraignant, différencié et universel (sic) », les négociateurs de nombre de pays développés ne souhaitent pas descendre en-dessous de la barre des 2°C qui condamne pourtant plusieurs pays à la quasi-disparition. Des objectifs intéressants en somme, mais peu de solutions concrètes évoquées, y compris par François Hollande qui n’a pas beaucoup fait vivre le débat. Un prix carbone par-ci, cent milliards par-là, mais pour l’instant ni transferts de technologies, chasse gardée de la guerre économique, ni plans de sauvegarde des océans, de l’Amazonie ou de l’Arctique (objet de convoitise de tous les pays avoisinants, dont la Russie et les États-Unis). Sur ce sujet, nous retrouvons quelques nécessités communes avec la lutte anti-terroriste, à savoir celles d’explorer toutes les pistes un tant soit peu sensés (il s’agit par exemple d’éviter de verser dans la géo-ingénierie dans un cas, et d’aller vers un Guantánamo à la française dans l’autre), de reconnaître qu’il n’existe pas de solution miracle mais qu’il faut impérativement aller de l’avant pour plus de paix et de coopération au niveau mondial.

Clip Le Pen 2007Clip Le Pen 2012

Clips de campagne des Le Pen en 2012 et 2007

Enfin, comment ne pas évoquer le cas des régionales ? François Hollande a héroïquement manœuvré dans les coulisses du PS contre le Front National, en écrasant de son marteau divin Christophe Castaner, Pierre de Saintignon et Jean-Christophe Masseret, oubliant au passage que ce n’était pas lui qui avait tracté durant des mois sur le terrain [2], quand son Premier Ministre Sancho Panza menait la pire campagne qui soit (règle d’or : on ne base pas sa campagne sur la peur quand on n’a pas sa carte du FN). Cet activisme masque mal tous les politiques tétanisés devant le FN, semblant le redécouvrir deux fois l’an et donc dépourvus de stratégie pour contrer un parti qui en voulait tout simplement plus. Par stratégie, nous entendons un véritable programme politique qui aurait pour but d’améliorer la vie des citoyens, de trouver des emplois à tous les ouvriers jetés dans le chômage, d’arrêter la casse des services publics ou d’en finir avec l’échec scolaire, et ce avec des propositions un minimum concrètes et sensées (et pas par exemple le plan « 0 décrocheur » de Claude Bartolone ou les tests de drogue salivaires de Valérie Pécresse). Tous ont sous-estimé l’effet corrosif de ce mal français du chômage de masse qui, allié à une crise économique, à une crise migratoire et à un changement de tête au Front National, ne peut que mener à l’ascension de ce dernier sur le thème de l’impotente alternance qui s’effectue depuis quarante ans à la tête de l’exécutif de notre pays. Est-il normal de voir pour la quatrième fois consécutive tous les politiques opportunistes nous expliquer que la classe politique doit se réformer en profondeur et que les Français n’en peuvent plus des querelles politiciennes, au premier rang desquels Bruno Le Maire, ministre quatre ans sous Sarkozy, ayant employé six ans sa femme comme assistante parlementaire et à peine moins carriériste que son ex-patron (mais bon sang, à qui pense-t-il pour dépoussiérer ce vieux monde politique … ?) [3]. Quand on voit que les politiques à la gauche du gouvernement sont bien plus occupés à taper sur le gouvernement que sur ses adversaires objectifs et surtout qu’à proposer un modèle de société alternatif et cohérent dont ils nous parlent tant, on se demande sincèrement d’où viendra le changement. Sans doute, même si c’est malheureux, du Front National, dont les scores ne semblent pas avoir de limites, et c’est bien normal si l’on explique à ses électeurs que le seul espoir de changement qu’il leur reste est encore plus vicié que tous les précédents et implicitement, qu’il ne leur reste que l’abstention. Donc nous patientons là, à regarder le niveau de la mer s’élever, à s’adapter aux thèmes du Front National, à son vocabulaire – on construit un « barrage » contre la « vague bleu Marine » qui monte – et parfois à adopter ses idées. Qui sait, avec la fonte de notre idéal démocratique, si nous serons prêts quand ce barrage va sauter.

Scipion

[1] Il a aussi fait remarquer que jamais un juge n’aurait refusé l’intervention de Saint-Denis. En revanche, il aurait peut-être refusé les perquisitions chez les militants écologistes.

[2] Il ne s’agit pas de contester le désistement du Parti Socialiste, justifié à bien des égards, mais une décision prise bien loin des territoires concernés et imposée de force.

[3] A noter néanmoins le cri du cœur de Xavier Bertrand, très provincialiste et anti-élitiste mais sans doute réellement exaspéré par la contre-productivité de Nicolas Sarkozy en la matière.

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